"Sur les remparts de Saint-Malo, Jean Sulivan en regardant le ciel : « Seules les mouettes sont éternelles. » Ce solitaire n’aimait pas la solitude. Il aimait marcher le soir, entraînant un compagnon, témoin d’un soliloque. Il disait : « Moi, tu sais… » et ne terminait pas sa phrase. Il fallait la chercher dans ses livres. Pour l’entendre, il fallait le lire. Il naviguait ainsi entre l’infime et l’immense. Un rien entrait ainsi en résonance avec sa méditation silencieuse. Son père était parti pour la guerre de quatorze en touchant les arbres. C’est ainsi qu’il écrivait : il saisissait un geste comme si c’était toute la vie. Pour son père, c’était bien ça.
[...]" Extrait préface de Bernard Feillet |
379 pages - 20 €
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